Qu'est-ce que la violence?
Qu'est-ce que ça implique?
​​​​Lorsque les gens pensent à la violence, ils imaginent souvent un combat physique, du sang et une lutte pour la survie. Mais la violence va bien au-delà de cette image.
La violence est
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lorsque quelqu'un cause intentionnellement du tort ou tente de contrôler une autre personne, que ce soit physiquement, émotionnellement, sexuellement ou même financièrement.
Cela peut se faire directement ou indirectement, en personne ou en ligne, etc.
Il ne s'agit pas seulement de coups ou d'agressions physiques : il peut également s'agir de menaces, d'insultes, de manipulations ou d'actions visant à effrayer, à faire sentir à quelqu'un qu'il est impuissant ou sans valeur. L'intimidation, le harcèlement et le chantage sont également des formes de violence.
La violence peut survenir dans les relations, à la maison, au travail, en ligne ou dans les espaces publics, et n'importe où. Il s'agit presque toujours d'une question de pouvoir et de contrôle, et elle n'est jamais acceptable.
Caractéristiques principales de la violence
Intentionnelle
La peur comme outil
Volatile
Répétitive
Varie dans sa forme
Fait du mal/ intention de causer du mal
A un impact négatif sur le bien-être
Évitable
La violence présente de nombreuses autres caractéristiques, et certaines peuvent ne pas s’appliquer à votre situation.
Si vous pensez être victime de violence, n’hésitez pas à demander de l’aide.
TYPES DE VIOLENCE
(Mais pas limité à)
VIOLENCE SEXUELLE
D'un point de vue juridique, une agression sexuelle se produit quand un individu touche ou utilise la force sur une autre personne sans son consentement, et que l'acte est de nature sexuelle. Il est important de comprendre que la force n'a pas a être extrême, cela veut simplement dire que quelqu'un vous a toucher d'une façon sexuelle sans votre permission.
Cela peut inclure des gestes comme toucher les fesses, forcer une personne a en toucher une autre, ou la contraindre à un contact sexuel. Ce ne sont que des exemples, il existe plusieurs formes d'agressions sexuelles. De plus, le code criminel a différentes catégories d'agressions sexuelles, incluant:
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Agression sexuelle (simple)
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Une agression sexuelle est référée comme simple lorsqu'il n'y a pas de facteurs aggravants, de menaces, d'armes ou de lésions corporelles impliquées. Elle comprend toutes les formes d'actes sexuels commis sur une personne qui ne consent pas. Voici quelques exemples: Un baiser, le viol, un contact inapproprié, enlever ou briser le condom sans le consentement de l'autre, ne pas divulguer la présence d'une maladie transmise sexuellement (ex. VIH) qui pourrait blesser l'autre personne.
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Agression sexuelle avec arme, menaces ou causant des lésions corporelles.
Cette forme d'agression sexuelle se produit quand un individu:
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Utilise une arme au cours de l'agression:
Dans des termes juridiques, une arme réfère à n'importe quel objet/chose utilisé pour menacer ou blesser quelqu'un. Par exemple, si une personne vous menace de vous frapper avec une chaise si vous ne consentez pas, la chaise pourrait être considéré comme une arme.
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Voici la description d'une arme selon le code criminel :
Une arme désigne toute chose conçue, utilisée ou qu’une personne entend utiliser pour soit tuer ou blesser quelqu’un, soit le menacer ou l’intimider.
(a) en causant la mort ou des blessures, ou
(b) dans l'objectif de menacer ou intimider une personne
et, sont notamment visées par la présente définition les armes à feu et, pour l’application des articles 88, 267 et 272, toute chose conçue, utilisée ou qu’une personne entend utiliser pour attacher quelqu’un contre son gré.
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Vous menace
Les menaces de violence et de mort n'ont pas a être exécuté pour placer une agression sexuelle sous cette catégorie. L'acte est criminel si une personne menace et engendre de la peur en imposant le consentement. Une menace peut viser la victime, sa famille, sa propriété, son animal, ou autres intérêts.
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Cause des lésions corporelles
Le code criminel décrit les lésions corporelles dans la section 2 :
Blessure qui nuit à la santé ou au bien-être d’une personne et qui n’est pas de nature passagère ou sans importance.
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Agression sexuelle grave
L'agression sexuelle grave est le type d'agression la plus sévèrement puni par le droit criminel canadien. Cette forme d'agression cause des lésions corporelles sérieuses à la victime, comme la défiguration et d'autres lésions pouvant menacer la vie de la victime.
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1. Criminal Code, RSC 1985, c C-46, s 2.
2. Ibid.
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L’agression sexuelle est un aspect de la violence sexuelle, cette forme de violence englobe de nombreuses autres formes d’abus et d’inconduite.
Voici d’autres formes de violence sexuelle énumérées dans le code pénal :
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Exploitation sexuelle d’une personne handicapée ;
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Inceste;
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Actes indécents;
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Poussant à la bestialité ;
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Voyeurisme;
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Publication d’une image intime sans consentement ;
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Proxénétisme (et autres infractions liées au paiement et à l’accès à des services sexuels) ;
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Trafic.
Mineurs :
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Interférence sexuelle;
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Invitation à des attouchements sexuels ;
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Bestialité en présence d’enfant (moins de 16 ans) ;
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Inciter à commettre un acte / crime sexuel ;
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Exploitation sexuelle .
Cette liste n’est pas exhaustive; la loi canadienne comprend d’autres infractions qui visent un large éventail de comportements et d’actions nuisibles qui peuvent vous affecter.
Même si le comportement que vous avez subi n'est pas explicitement mentionné ci-dessus, il peut tout de même relever des crimes énumérés ci-dessus ou être couvert par un autre article du Code criminel. Par exemple, certains actes peuvent être classés dans des infractions comme « infractions tendant à corrompre les bonnes mœurs ». Par exemple, l'envoi ou la distribution d'images ou de vidéos obscènes, dénudées ou sexuelles à une personne sans son consentement est interdit en vertu de ces dispositions. N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations et de précisions.
AGRESSION SEXUELLE
COMPRENDRE LE CONSENTEMENT
Le consentement semble complexe, mais ce ne l'est pas. Tu consentes ou non.
Le consentement désigne un accord clair, volontaire et permanent de participer à une activité sexuelle. Un consentement valide présente différentes caractéristiques.
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Le consentement est un processus continu : vous pouvez le retirer à tout moment.
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Elle doit être explicitement indiquée pour chaque activité à laquelle vous participez.
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Le consentement ne peut être ni présumé, ni implicite, ni deviné, ni laissé ambigu. Vous seul avez le pouvoir de donner votre consentement, et personne d’autre ne peut déduire votre volonté de vous engager dans des activités sexuelles.
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Le consentement valide provient d’une personne lucide, libre et volontaire, sans avoir été soumise à des menaces, à la coercition ou à la force. Le consentement n’est jamais valide si vous êtes endormi, inconscient ou sous l’influence de substances.
Le consentement s’applique à :
L'activité, la nature sexuelle de l'acte et l'identité de l'autre partie. Vous devez également comprendre et savoir que vous avez le droit de refuser.
Si vous ne vouliez pas être touché, que vous ayez explicitement dit non ou non, que votre consentement ne vous ait pas été demandé ou que votre consentement ait été contraint ou juridiquement invalide, alors il n’y a pas de consentement.
En droit canadien, le consentement n’est pas valide
dans les circonstances suivantes :
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Recours à la force ou menaces : Cela comprend les menaces de perte d’emploi, de préjudice financier ou de violence physique.
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Abus d’autorité : Lorsqu’une partie est en position de pouvoir ou de contrôle sur l’autre.
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Incapacité à consentir : si la personne est inconsciente, endormie ou autrement incapable de donner ou de retirer son consentement.
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Incapacité à comprendre ou à exprimer son consentement : Cela peut résulter d’un handicap, de la consommation de substances ou d’autres déficiences affectant la compréhension ou la communication.
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Fraude : Lorsque la tromperie ou la malhonnêteté est utilisée pour obtenir un consentement.
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Exemple de fraude : si un jumeau prétend faussement être son frère ou sa sœur (le partenaire de la victime) pour la tromper et l'amener à consentir à une activité sexuelle.
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VIOLENCE CONJUGALE
La violence conjugale est un comportement violent utilisé par un partenaire pour obtenir ou maintenir le contrôle sur un autre dans une relation intime. Cela peut inclure des abus physiques, émotionnels, psychologiques, sexuels ou financiers, ainsi que des menaces et de la coercition. Ce comportement crée souvent la peur, isole la victime et mine son sentiment de valeur personnelle et de sécurité. La violence familiale peut toucher n’importe qui, peu importe l’âge, le sexe, le statut socioéconomique ou les antécédents.
La violence domestique ne se limite pas aux relations amoureuses ou aux relations intimes : elle peut également survenir au sein de la dynamique familiale, par exemple entre un père et son fils, un père et sa fille, une mère et son fils, etc. Elle désigne les abus qui se produisent dans un cadre domestique, comme un foyer familial, et peut se manifester sous diverses formes :
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Mère maltraitant son fils : cela peut inclure la violence physique, la violence émotionnelle (par exemple, le dénigrement, les critiques constantes), la manipulation psychologique ou la négligence.
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Fils maltraitant sa mère : Les fils adolescents ou adultes peuvent exercer un contrôle, recourir à la violence physique, proférer des menaces ou commettre des abus financiers contre leur mère.
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Violence mutuelle : Dans certaines situations, les deux parties contribuent à un cycle de violence néfaste.
La violence conjugale n'est pas limitée aux couples.
Comment la violence conjugale se manifeste?
Violence physique:
Frapper, pousser, étrangler ou toute autre forme de violence physique utilisée dans l'intention de faire peur et/ou de blesser. Cette forme de violence n'a pas à être extrême, lorsque quelqu'un vous touche de façon à vous faire mal, c'est de la violence.
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Violence émotionnelle:
Des insultes, critiques constantes, rabaissement, ou toute autre action qui a pour objectif de réduire l'estime et la confiance en soi.
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Abus psychologique:
Menaces, intimidation, isolement et manipulation pour contrôler et installer la peur chez la victime. Bien que la violence émotionnelle et psychologique soient similaires, la violence psychologique heurte l'esprit, et la violence émotionnelle heurte le coeur.
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Violence sexuelle:
Forcé ou manipulé un individu à avoir des contacts sexuels sans son consentement. Utilisation de la sexualité comme instrument de peur.
Peu importe que vous soyez marié, dans une relation intime, sexuelle ou ami, vous devez toujours consentir.
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Abus financier:
Contrôler les finances de l'autre, restreindre son accès à l'argent, empêcher que celle-ci travaille ou exploiter ses ressources financières.
Abus technologique:
Surveiller l'activité en ligne, contrôler les réseaux sociaux, accès à la technologie. Utilisation de la technologie pour perpétrer des actes de violence.
Négligence:
Ne pas fournir et aider l'autre à subvenir à ses besoins essentiels, comme les soins médicaux, la nourriture, etc.
Violence spirituelle:
Ridiculiser et/ou restreindre les croyances religieuses de l'autre. Avoir recours à la religion comme justification à l'abus.
Les signes discrets de violence domestique peuvent être subtils et facilement négligés. Ils peuvent inclure :
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Blessures inexpliquées : Ecchymoses, coupures ou autres blessures fréquentes avec des explications vagues ou incohérentes.
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Isolement : Contact réduit avec les amis et la famille, ou avec un partenaire qui contrôle les interactions sociales.
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Changements de comportement : Retrait, anxiété, dépression ou nervosité envers leur partenaire.
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Contrôle financier : Accès limité à l’argent, dépendance forcée ou incapacité à prendre des décisions financières.
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Communication constante avec le partenaire : vérifications excessives, peur de manquer des appels ou des messages.
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Excuses pour le comportement du partenaire : justifier les actions contrôlantes ou abusives par du « stress » ou des « malentendus ».
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Faible estime de soi : auto-accusation fréquente, excuses excessives ou expression de sentiments d’inutilité.
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Tenue restrictive : Porter des manches longues ou des lunettes de soleil à l’intérieur pour couvrir les marques ou les blessures.
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Manque d’indépendance : Demander la permission pour des décisions ou des activités quotidiennes.
Comment le droit adresse la violence conjugale?
La violence n’est jamais tolérée en vertu de la loi canadienne.
Bien qu’il n’existe pas de disposition spécifique concernant la violence domestique, la loi aborde les différentes formes d’abus subies.
Si des violences sexuelles et physiques ont eu lieu, ces infractions sont traitées conformément aux dispositions légales respectives, mais elles sont considérées dans le contexte de la violence domestique. Le tribunal examine le comportement sous cet angle, en considérant la dynamique familiale comme un facteur aggravant, et rend des jugements et des peines en conséquence. Divers facteurs jouent un rôle dans ce processus.
Contactez-nous pour en savoir plus sur la manière dont la loi traite et pénalise de telles actions.
​​​​​​Les lois canadiennes peuvent vous protéger, ainsi que votre famille. Des mesures juridiques peuvent être prises pour réduire les dommages et assurer votre sécurité et votre bien-être. Ne pas attendre, demander de l’aide. C’est toujours mieux de tendre la main que de se taire.
VIOLENCE INTERPERSONNELLE
La violence interpersonnelle est un terme général faisant référence à la violence dirigée contre un autre individu.
Le terme désigne toute violence qui se produit entre des individus qui ont une relation ou une interaction entre eux, quelle que soit la nature de cette connexion.
Ce qu'implique la violence interpersonnelle :
Dommage physique :
Frapper, gifler, étouffer ou toute forme de violence corporelle.
Violence psychologique :
Insultes, humiliations ou manipulations visant à contrôler ou à blesser émotionnellement quelqu'un.
Violence sexuelle :
Actes sexuels non consensuels ou coercitifs.
Violence psychologique :
Menaces, intimidation, manipulation mentale ou création de peur pour exercer un contrôle.
Négligence:
Ne pas répondre aux besoins fondamentaux, aux soins ou à la protection, en particulier dans les relations de dépendance.
Abus financier :
Contrôler les finances de quelqu'un, limiter son accès aux ressources ou l'exploiter financièrement.
Il s’agit essentiellement d’un terme utilisé pour décrire une personne violente envers vous, votre famille, vos amis, vos connaissances, vos collègues ou d’autres personnes de votre cercle social.
Types de relations où
La violence interpersonnelle peut survenir :
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Partenaires intimes : relations amoureuses, qu'elles soient mariées, amoureuses ou occasionnelles.
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Membres de la famille : parents, enfants, frères et sœurs ou membres de la famille élargie.
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Amis : Amitiés proches ou occasionnelles.
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Collègues ou relations de travail : collègues, superviseurs ou subordonnés.
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Connaissances : Personnes qui sont familières mais pas nécessairement proches (par exemple, voisins).
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Figures d’autorité : enseignants, entraîneurs ou autres personnes en position de pouvoir sur les individus.
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Étrangers : Bien que moins courante, la violence exercée par des inconnus peut également être considérée comme une violence interpersonnelle en cas d’interaction directe.
Est-ce de la violence?
Quelques exemples
Jake répand une fausse rumeur selon laquelle sa collègue Sarah aurait été surprise en train de voler des fonds de l'entreprise. Alors que la rumeur se répand, Sarah se retrouve isolée par ses collègues, subit un stress intense et craint de perdre son emploi.
Si Jake a délibérément répandu la rumeur pour nuire à la crédibilité ou à la carrière de Sarah, cela reflète un acte délibéré de malveillance. De plus, compte tenu de l'impact significatif sur le bien-être de Sarah, il s'agit de violence.
Laura gifle son fils parce qu'il a renversé du jus sur le tapis.
Il s’agit de violence. Un parent ne doit jamais gifler un enfant ni utiliser une force déraisonnable sur lui. La loi canadienne limite strictement les punitions : elles ne doivent pas viser le visage ou la tête, causer des blessures ou être excessives de quelque façon que ce soit. D’autres restrictions s’appliquent.
Est-ce de la violence si Simon crie sur son partenaire pendant une dispute ?
Crier n'est pas toujours de la violence. Si Simon crie mais se calme ensuite et communique respectueusement, ce n'est pas de la violence. Des cris répétés avec une intention blessante peuvent l'être. Cela dépend du contexte et d'autres facteurs doivent être pris en compte.
Est-ce de la violence si Mélanie menace de partager des photos privées de son ex-partenaire en ligne ?
Oui, menacer de partager des photos privées vise à contrôler, intimider ou humilier la victime, provoquant ainsi une détresse émotionnelle et de la peur. Il s’agit à la fois d’une forme de violence et d’une infraction criminelle en vertu du droit canadien.
Lorsque quelqu’un vous fait du mal, cela est considéré comme de la violence interpersonnelle et vous n’êtes pas obligé de garder le silence.
La loi canadienne comporte diverses dispositions visant à lutter contre de tels actes et à les sanctionner, offrant protection et soutien aux personnes concernées.
Demander de l’aide ne consiste pas seulement à remédier au préjudice subi : il s’agit de protéger votre bien-être, d’assurer votre sécurité et de prévenir de nouveaux préjudices.
N'attendez pas et n'hésitez pas. Tendre la main est une démarche courageuse vers la reprise du contrôle, de la sécurité et de la tranquillité d'esprit.